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Se faire plaisir au travail, c'est essentiel. S'épanouir dans sa mission, c'est indispensable.

 

Apprendre chaque jour de son métier, c’est capital.

Le plaisir, l’épanouissement et l’apprentissage, voilà ce qui amené David AZRIA, 47 ans, à se lancer dans l’entreprenariat en 2014. Après 4 expériences significatives dans de grands groupes nationaux ou internationaux, 23 d’activité commerciale et marketing, David est devenu coach, formateur et consultant en transitions professionnelles individuelles ou collectives.

 

« Quand on s’embête dans son métier, quand on ne lui trouve plus de sens, quand on n’apprend plus rien, il est temps de partir ! J’ai travaillé dans de très belles entreprises mais j’ai souvent senti que ma place était ailleurs », témoigne David. Si les burn-out peuvent naître d’une surcharge d’activité, ils manifestent souvent une perte de repères et un manque viscéral de   sens donné à cette activité. De sens donné à sa vie. Suite à un bilan de compétence et une thérapie personnelle, David, comme beaucoup d’entrepreneurs, a choisi la voie de l’entreprenariat pour « vivre sa vie ». Aujourd’hui, il sait de quoi il parle à ses clients, il sait ce qu’ils vivent.

 

En 2011, David négocie un Fongecif pour faire une formation de deux ans avec Coach’in Team Lyon. Il y rencontre Nicolas Lanchou, venu y faire une intervention. Deux ans plus tard, alors que David quitte sa société dans le cadre d’un PSE avec possibilité d’accompagnement à la création d’entreprise, il décide d’avancer avec lui. La machine est lancée : des rendez-vous toutes les 2 semaines, pendant 6 mois. Et un travail en binôme…  « L’accompagnement, ça ne marche que si l’on fait chacun sa part du chemin. C’est 50/50. Ça vaut pour les thérapies et le coaching mais aussi l’accompagnement à l’entreprenariat. » Là où David est à l’aise (commercial et marketing), Nicolas le conforte dans ses choix. Pour la gestion et la finance, son aide lui a été précieuse. « Nicolas, c’est une rencontre. C’est une expérience. Il illustre à lui tout seul la notion de réseau. Il dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit. Il a l’expertise métier et est bienveillant. Il m’a fait confiance. Pour moi c’était important. ll m’a prêté ses bureaux quand j’ai fait mes premiers coaching. Il m’a partagé son réseau. Quand j’en ai l’opportunité, moi aussi je le mets en relations avec mes clients. »

 

David sort de sa société en juillet 2014 pour entreprendre dans le conseil alors que son épouse, infirmière, s’apprête à démarrer une activité libérale. Ils sont tous deux devenus entrepreneurs à un mois d’intervalle. « A la maison, ça redistribue les cartes !, précise David ». Il est tout d’abord devenu auto-entrepreneur. C’est une bonne transition selon lui et une chance d’avoir autant d’aides en France. Un jour il changera de statut. Il sait qu’il reviendra vers Nicolas pour cela.

 

David reçoit aujourd’hui des appels entrants de clients qu’il a contactés il y a 9 mois. Il faut être patient lorsqu’on démarre une activité, d’autant plus avec une activité de service. « On ne fait pas pousser l’herbe en tirant dessus. C’est un proverbe que j’aime beaucoup, résume David  ».

Il compte sur un développement significatif dans les 2 années à venir.

 

Quelles sont vos satisfactions ?

Je suis fier d’avoir décidé à un moment donné de me lancer dans l’aventure de l’entreprise, d’avoir cheminé et d’avoir réussi à reprendre.

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs entrepreneurs ?

Le plus important, c’est de s’entourer, de ne pas rester seul. On n’a pas toutes les compétences requises pour identifier, étudier et mener à bien son projet. Il y a des professionnels dont c’est le métier. Je pense aux avocats d’affaire et aux experts comptables en particulier. C’est un investissement, c’est sûr, mais pour réussir sa reprise il faut commencer par investir soi-même, y compris dans des relations avec des professionnels qui vont nous entourer et nous permettre de mener à bien notre projet.