Parlez-nous de vous Serge
Je m’appelle Serge Fresse. Je suis aujourd’hui le dirigeant de 4J Chaudronnerie.
Ce que je voulais c’était concevoir. J’ai d’abord fait de la conception de matériel pour l’industrie agro-alimentaire. J’ai fait différentes petites PME, sur des missions de 3-4 ans. Durant une douzaine d’années, j’étais chargé d’affaires en bureau d’étude, conception et calcul de structures.
J’ai repris mes études sur le tard pour faire une école d’ingénieur. J’avais déjà envie de me lancer dans l’entrepreneuriat sauf que je n’avais pas d’expérience en production. J’ai fait un stage en management de production dans le Groupe SEB. Ça s’est tellement bien passé que j’y suis resté 3 ans. J’ai enchainé avec une autre mission de 4 ans orientée productivité et rentabilité avec une grosse équipe de production chez Calor qui fait partie du même groupe. On m’a proposé ensuite la Responsabilité d’un site de Production que j’ai assuré 4 ans. Le jour où le groupe m’a proposé une nouvelle grosse mission, mais à Paris, j’ai choisi de suivre mon envie de partir dans l’entrepreneuriat.
Racontez-nous votre rencontre avec Altitude
J’ai bien été accompagné par SEB qui m’a proposé un outplacement. A l’époque je ne savais pas si j’allais reprendre dans le domaine industriel ou créer et j’avais besoin d’être aidé dans ma démarche. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré mon consultant.
Quelles étaient vos interrogations à l’époque et les enjeux pour vous ?
Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on ne sait pas par où commencer et quoi mettre en œuvre. Je n’avais pas de méthodologie. Je ne savais pas ce qu’était le réseautage, à part à l‘interne de Seb ou de Calor ! Quand on part d’un grand groupe, qu’on se lance, on vit une situation un peu angoissante... Je savais qu’il fallait entre 18 et 24 mois pour reprendre. J’avais peur de ne pas y arriver en 2 ans. En amont j’ai fait un gros bilan, sur un temps que j’ai trouvé long (un break de 3 mois) mais qui m’a été très utile pour tourner la page « Groupe Seb » et m’orienter vers ce que j’avais vraiment envie de faire.
Quels bénéfices avez-vous retiré de l’accompagnement ?
Mon accompagnement a duré un peu moins d’un an. Il m’a apporté une vraie méthodologie, en particulier sur mon approche. J’ai surtout appris à réseauter et ai gagné en efficacité sur le sujet. Je n’en voyais pas l’importance au départ et ça n’était pas dans mon tempérament. Ça a été pour moi une révélation. J’ai pu cibler très rapidement des entreprises à reprendre. A l’issue des 3 premiers mois, je savais déjà ce que je voulais. J’ai intégré des groupes de repreneurs sur un périmètre bien établi et ça m’a aidé à trouver des cibles. Dans les premiers mois de l’accompagnement avec mon consultant, j’avais ciblé cinq ou six reprises potentielles.
J’aurais pu créer plutôt que reprendre. Dans le domaine technique. J’ai testé, avec un ancien collègue, la création d’un drone spécifique mais ce projet a très vite tourné court et je me suis vite rendu compte que j’avais plutôt un profil de développeur que de créateur. Je pense que je me serai perdu dans la création. Je suis plutôt fait pour reprendre je pense, pas pour créer.
Quelles étaient vos motivations ?
Ma motivation première c’était la liberté de décision. Je voulais surtout sortir d’un environnement politique qui ne me correspondait plus. Je ne me sentais plus en phase avec les changements de l’entreprise.
Quelles sont vos satisfactions ?
C’est d’avoir compris la puissance du réseautage. Je fais énormément de business grâce au réseau. Nicolas m’a transmis la méthodologie mais surtout la philosophie du réseau. Ça m’a énormément servi. TPE, PME, réseau Entreprendre, Groupe d’anciens repreneurs à la CCI … faire du réseau me prend aujourd’hui quasiment un jour par semaine. Mais ça m’apporte beaucoup.
Quel conseil donneriez-vous aux futurs entrepreneurs ?
Adoptez la culture réseau, c’est primordial ! Ne restez pas seul. Réseautez avec vos concurrents, vos confrères, c’est plus qu’utile. Faites progresser votre environnement et vous progresserez avec lui !