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" Le plus important, c’est de s’entourer, de ne pas rester seul. "

 

Parlez-nous de vous Guy

J’ai exercé pendant quinze ans le métier de directeur général dans le monde de l’automobile et plus exactement dans la rénovation de véhicules d’occasions. J’étais en charge de diriger les différentes filiales européennes d’une entreprise américaine. J’ai repris une entreprise il y a trois ans et une deuxième il y a un an et demi. On est aujourd’hui en phase d’intégration donc on attendra pour la troisième !

 

Racontez-nous vos premiers pas chez Altitude conseil

J’ai connu Nicolas il y a trois ans lors d’une formation à la reprise. Avant de me lancer, j’ai essayé de réunir un certain nombre d’informations pour me guider car reprendre une entreprise ne veut pas dire forcément qu’on sait la reprendre.

 

Quelles étaient vos interrogations à l’époque et les enjeux pour vous ?

Qui pouvait m’accompagner dans ma recherche ? En termes juridique, social et financier. Quand je dis financier je ne pense pas spécialement aux banquiers, je pense aux analyses financières car quand on reprend une entreprise il est bon de savoir ce qu’on va reprendre. Je recherchais également un coaching pur et dur, l’accompagnement de quelqu’un qui marche à mes côtés, qui me guide, qui ne va pas faire le travail à ma place mais qui aide à prendre le recul. Car par moment on n’arrive plus à prendre le recul, on a la tête dans le guidon. On a envie que ça avance, on courre, on fonce et c‘est bien d’avoir de temps en temps une personne qui nous fait relever le nez.

 

Quels bénéfices avez-vous retiré de l’accompagnement ?

Grâce à son carnet d’adresses bien étoffé, Nicolas m’a mis à disposition un certain nombre de contacts qui ont été plutôt sympathiques à rencontrer. J’ai avancé dans mon projet avec certains d’entre eux. Il m’a aidé à créer un road book avec les différentes étapes pour aller jusqu’à la ligne d’arrivée qu’est la reprise. Nicolas a été aussi une oreille attentive car reprendre une entreprise, c’est se frotter à la solitude du repreneur d’abord et du chef d’entreprise ensuite. C’est important d’avoir quelqu’un avec qui discuter de tout.

 

Quelles étaient vos motivations ?

Ma motivation première à l’époque c’était d’acquérir l’autonomie la plus complète. J’ai dirigé des PME de plus de cent personnes et j’ai bénéficié d’une grande autonomie. Mais j’étais dans un groupe et cela me limitait tout de même dans certaines décisions. Le groupe reste propriétaire et à terme c’est lui qui décide. Ce qui me motive aujourd’hui, c’est d’aller encore plus loin et de faire grossir l’entreprise. Ce n’est pas mon bébé car ce n’est pas moi qui l’ai créée. On va dire que je reprends son éducation et ce qui me motive c’est de la faire grandir, tout comme les gens qui sont dedans !

 

Quelles sont vos satisfactions ?

Je suis fier d’avoir décidé à un moment donné de me lancer dans l’aventure de l’entreprise, d’avoir cheminé et d’avoir réussi à reprendre.

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs entrepreneurs ?

Le plus important, c’est de s’entourer, de ne pas rester seul. On n’a pas toutes les compétences requises pour identifier, étudier et mener à bien son projet. Il y a des professionnels dont c’est le métier. Je pense aux avocats d’affaire et aux experts comptables en particulier. C’est un investissement, c’est sûr, mais pour réussir sa reprise il faut commencer par investir soi-même, y compris dans des relations avec des professionnels qui vont nous entourer et nous permettre de mener à bien notre projet. 

 

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