Sotic-Jean_louis-Fontanilles

" Préserver les trois piliers, santé, famille et travail, c’est ce qui permet de rester stable et d’avancer. "

 

Parlez-nous de vous Jean-Louis

J’ai 55 ans et j’ai passé toute ma carrière professionnelle chez LEGRAND, un fabriquant d’appareillages électriques, leader mondial dans son domaine. J’ai passé la majorité de mon temps à l’étranger en tant que responsable de filiale en Chine et en Thaïlande. Aujourd’hui je suis patron,  gérant de SOTIC, une PME qui fabrique des moto-réducteurs. C’est une reprise de société, d’une activité existante. Elle s’est faite au bout de six mois de discussion et de négociation avec le cédant et au bout de pratiquement dix-huit mois d’accompagnement.

 

Racontez-nous vos premiers pas chez Altitude conseil

C’est une possibilité qui m’a été offerte par mon employeur précédent pour accompagner mon projet de reprise de société. J’ai donc rencontré Nicolas à ce moment-là. Avec lui, les choses se sont précisées rapidement. C’est un peu lui qui a fait le déclic en faveur du cabinet dans lequel il travaillait à l’époque. On a commencé ce jour-là un accompagnement de dix-huit mois qui m’a mené jusqu’à la reprise.

 

Quelles étaient vos interrogations à l’époque et les enjeux pour vous ?

J’avais beaucoup de questions… relatives soit aux aspects financiers ou économiques de la reprise, soit d’ordre personnel ou psychologique. C’est un éventail de questions très large auxquelles Nicolas répondait toujours avec beaucoup de justesse, tant sur la partie purement technique que psychologique. Le consultant a un rôle difficile en fait : il doit être très technique sur la partie économique et financière et aussi extrêmement psychologue pour accompagner correctement l’évolution des états d’esprit des candidats aussi.

 

Quels bénéfices avez-vous retiré de l’accompagnement ?

En cinq ans on a le temps de réfléchir et de voir si certains des aspects qu’on avait vu avec le consultant se sont réalisés ou pas. Et je crois que le projet SOTIC n’aurait pas abouti sans Nicolas. Pour moi, un projet de reprise d’entreprise seul n’est pas possible. Il faut cet environnement, ce « portage »  du consultant, sa présence, ses conseils, ses aiguillages, ses recommandations. Quand ça ne va pas, il vous tape sur l’épaule en disant « bon là, on va s’arrêter et on reprendra demain. En attendant, tu vas aller tourner une brouette de terre dans le jardin et demain ça ira mieux».

 

Quelles étaient vos motivations ?

Ce qui m’a motivé dans la reprise c’est de développer un projet vraiment personnel différent de mon expérience antérieure. Auparavant j’avais des jobs très intéressants, sur des marchés intéressants avec une autonomie extrêmement importante mais il me manquait cette dimension personnelle de créer ou reprendre quelque chose pour en faire quelque chose. On investit son argent. Il m’a semblé qu’entre les différentes alternatives, celle de la reprise était la plus adaptée à ce que je souhaitais. Avec la reprise, on a déjà une base, un produit, des clients, des fournisseurs, une équipe. Et à partir de là, on peut se développer beaucoup plus vite qu’avec une création pure et dure.

 

Quelles sont vos satisfactions ?

Difficile à dire. Je crois qu’aujourd’hui ce qui me rend fier, c’est le chemin parcouru depuis cinq ans. C’est des choses simples en fait. Le fait qu’on soit toujours là après cinq ans malgré des conditions économiques pas faciles. Qu’on se soit développé et qu’on ait recruté des gens. Aujourd’hui SOTIC permet à des gens de travailler et à des familles de gagner de l’argent, de vivre, d’acheter des biens. Je trouve que c’est sympa !

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs entrepreneurs ?

Il faut vraiment l’adhésion familiale sur un projet de reprise et je crois que pour la création c’est la même chose. Parce qu’on est quand même dans des métiers qui demandent beaucoup de temps et d’investissement personnel. Parfois ça peut se faire au détriment d’une vie familiale normale. Si on a un bon accompagnement, si on est bien suivi par sa famille, sa femme et ses enfants, si on a une vie saine avec un peu d’activité et de sport à côté, un peu de temps pour s’évader de l’environnement professionnel… ça va. Préserver les trois piliers, santé, famille et travail, c’est ce qui permet de rester stable et d’avancer.

 

 

 

Découvrez son portrait d'entrepreneur en vidéo !